« L'essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu'avec le coeur ».

Les yeux représentent ici les routines, les habitudes, les règlements de maison, les formations des collaborateurs.

Le coeur lui, exprime la façon respectueuse, attentionnée, individualisée de proposer la vie au résident.

L'être humain a la particularité d'avoir conscience d'être en vie, ce qui nous amène à une notion de qualité de vie. Cette dernière va dépendre de plusieurs facteurs: le milieu familial, social et économique de l'individu en sont quelques-uns.

La qualité de vie est également liée à l'équilibre intérieur de l'individu qui aura la chance d'exprimer au maximum son propre potentiel.

La vie est affaire de liberté, de possibilité de faire des choix sans être soumis à un pouvoir.

Dans l'institution, le personnel ne doit pas orienter la décision d'un individu. Il doit avoir une attitude de respect, de considération pour cette personne. Quand toutes ces conditions sont remplies, le résident peut avoir des désirs de vie dans l'institution, il devient gestionnaire de sa vie et alors, une relation de partenariat s'établit avec lui.

Les limites de la liberté sont établies par ce qui est supportable par les autres résidents et non par ce qui pourrait être tolérable ou toléré par le personnel. Ce dernier offre des services, donc n'édicte pas des lois ou des règles concernant la vie du résident. Cette réflexion débouche sur un développement de la palette des choix (nourriture, activités, loisirs, heures du coucher, ...) offerte aux résidents.